Dernière bafouille … ou pas
Lu cette semaine dans la presse enchaînée. Ou plus c’est con, plus ça marche. Après l’avalanche hallido-ormessonesque, l’accident de car de Millas, les courses de Noël et les embouteillages sur les routes des vacances.
Féminisme
Après « l’écriture inclusive » vlatipa que le dernier « combat » (?) pour « l’égalité hommes femmes » (?) c’est « la guerre à la bise »
Commentaires :
42 ans de travail jamais de bises au bureau et surtout avec pairs encore moins aveç subordonnes.
On peut se saluer sans pour autant se lécher le museau. Ni se serrer la pogne d’ailleurs. Déjà, que les gens commencent par se laver les mains, en sortant des toilettes par exemple. Un bonjour général, ça va tout aussi bien.
Le travail, c’est le travail, pas du copinage. A la première occasion, ils vous taperont pour garder leur place et ça c’est partout
On va quand même pas faire la bise aux riens, ceux qui sont au bas de l’échelle (les derniers des derniers de cordée, en kek sorte) … ni même leur serrer la pince. Je propose un mail général avant d’aller au boulot : salut les connards, je bise plus les pue de la gueule (ni personne, d’ailleurs) et je ne leur serre plus leurs pattes sales, qu’on se le dise. On est pas copains. Juste esclaves. Alors on continuera à ramper comme des larves devant les chefs, mais tout seuls. Et à balancer, mais sans se faire la bise. Non mais, sans blague. D’abord, ça fera tomber l’absentéisme, des fois qu’on se chope la chtouille à faire la bise à Dédé…. Pis c’est tout bénéf pour le patron on va gagner du temps le matin en arrivant, et Dédé, qu’il crève.
Et puisqu’on cause du travail, rien dans les médias sur cette info pourtant fort intéressante, en tous cas beaucoup plus que « pour ou contre la bise » :
Féminisme encore
De même, Après la plainte d’une journaliste, le présentateur Frédéric Haziza réintègre la rédaction de LCP
Selon que vous soyez puissant ou misérable… Il y a donc des « bises » autorisées.
Jaloux
Alors, même si une pôvre députée « en marche » ne pourra même pas fêter Noel dignement (ils se retiennent encore un peu, mais ça ne va pas durer) notre premier sinistre, lui, affirme « assumer » les 350 000 euros (officiellement) qu’à coûté le vol Paris-Tokyo. Il a pas osé dire : je vous pisse à la raie, il est poli, le gars, mais en gros, c’était l’idée.
Pourtant, y’a quand même des tristes sires qui osent critiquer le monarque, qui est allé fêter son anniversaire à Chambord.
Bon, d’accord, il aurait pu aller chez Ginette manger le frichti du dimanche (Giscard l’avait bien fait, lui, et même Hollande était allé boire un jus chez Germaine). Mais non. Macron-Badinguet, lui, il a dit (sans rire) que le château de Chambord avait :
« une vraie histoire républicaine, une histoire de nature, où on réconcilie l’attachement à la nature et à la biodiversité et la tradition de la chasse »
et qu’il avait « à cœur quand je suis avec ma famille d’aller avec les Françaises et les Français. »
Nul doute que ça fera plaisir aux bas de plafond qui m’obligent tous les dimanches à rester enfermée, vu que j’ai pas vraiment envie de prendre une balle perdue. Assignée à résidence, je suis.
Et ça fera aussi plaisir aux « Français », d’avoir (encore) un président normal…qui est « avec eux » pour son anniversaire.
Tellement normal, le (p)résidu, que le nouveau gendre idéal, un certain Delahousse Laurent (aka « Laurent De la Carpette ») lui a tellement ciré les pompes qu’après elles faisaient mal aux yeux tellement elles brillaient, dis-donc.
Samuel Gontier en parle assez plaisamment ici :
L’interview de Macron par Delahousse : une révolution incroyable qui marque l’Histoire
Le chef a dit « je ne veux voir qu’une seule tête ». Et à l’assemblée nationale, la chorale marchante (marchande ?) applaudit.
D’ailleurs, quand la Pravda France Info montre une vidéo du « coup de gueule » d’une députée « en marche » à l’encontre du sinistre de l’intérieur des prisons, ça donne ça :
Une députée LREM interpelle Collomb Mélenchon applaudit
Si vous avez compris quelque chose à ce qu’elle raconte …
Grande découverte de la semaine
Mais justement, plus c’est con, plus ça marche…!
C’est Anémone qui a raison : Lâchez-moi le pull !
Autre chose, moi qui croyais devenir quelque peu parano en imaginant une humanité à deux vitesses et deux visages (voir mon billet sur la solution finale à la crise), il semblerait qu’Anémone et moi ne sommes pas les seules :
Yuval Noah Harari Les hommes deviendront Dieux
Du coup, continuer à ramer à contre courant, est-ce bien utile ?
Hurler en vain contre un monde injuste, se battre pour des crétins qui sont finalement très heureux de se faire mettre, quel intérêt ?
Comme le dit Anémone, autant buller, ne rien foutre, admirer le peu de nature qui nous reste. Lâchez moi le pull, oui.
Parfois quelques pépites, qui n’intéressent personne, au milieu du marigot nauséabond des commentaires des sites d’actualité sur l’immigration (je préfère vous les épargner) et les nouvelles lois que nous prépare le dénommé Collomb, une toute petite raison néanmoins d’espérer en l’humanité, la nôtre, avec ce beau billet de Rue-Affre :
Et des articles intéressants :
Le populisme de gauche ou le piège des 99 %.
Emmanuel Macron ou l’oligarchie au pouvoir
La réforme de l’assurance chômage ou la mise à mal du système social français
..ou qql député branquignol (est-ce un métier ?) l’un condamné à bouffer des pâtes, l’autre qui n’ose pas (hésite) à s’acheter une Porsche Cayenne.
Qu’il fasse la quête ! Ou qu’il la donne ! ..bordel de Dieu,
..il n’empêche, Joyeux Nono ! camarades et famille,
ti suisse
23 décembre 2017 at 17 h 01 min
ah ! ça, c’est pas beau de persiffler notre « belle France » comme l’a révélait Darien en son temps.
Quel mauvais esprit, ça risque de faire marcher la République … à reculons !
cri de ralliement des futures manifs : « lâchez-nous le pull ! »
randal
23 décembre 2017 at 19 h 17 min
Quand on leur dit :« lâchez-nous le pull ! »….Ils lâchent leurs pitbulls.
Robert Spire
24 décembre 2017 at 15 h 10 min