LES VREGENS

Antivax, provax et compagnie

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Plutôt que de manifester contre un vaccin, il paraît que ce serait mieux que les gens se mobilisent (ces gens qui ne sont rien-feignants-cyniques-procureurs-trop gâtés) contre les réformes des retraites, du chômage et contre la casse des services publics. Certes. Encore faudrait-il que les partis politiques (qui soudain se mettent à nous aimer comme des fous à l’approche d’une élection) et les directions syndicales (qui appellent à une journée d’action par an et hibernent le reste du temps) soient plus offensifs sur ces sujets qu’ils ne le sont, mais passons.

Mais rien ne dit (sauf la télé) que ceux qui étaient dans la rue hier n’étaient que « des abrutis fachos d’extreme-droite anti-vax ». 

Notons que le seul discours « pro vaccin » relayé par les médias se borne aux communiqués (contradictoires) d’un gouvernement :

– où un monarque-épidémiologiste-philosophe-mais-avant-tout-banquier décide de tout

– corrompu, composé de voyous, dont certains députés et ministres sont des repris de justice et des menteurs,

– qui réécrit l’Histoire en réhabilitant Pétain le grand soldat et Maurras le philosophe, tous deux violemment antisémites et concrètement responsables de la mort de millions de gens et ferme l’accès aux archives compromettantes ;

– qui s’assied sur la démocratie, la représentation nationale, la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice,

– qui ne règne que par la terreur qu’inspirent ses milices qui bénéficient d’une impunité totale,

– dont on sait qu’il est vendu aux multinationales, y compris pharmaceutiques, qu’il n’a à peu près rien à carrer de la santé publique (le nombre de lits d’hôpitaux continue de diminuer) et que seul comptent les profits de ses sponsors.

Notons que les « demi-mesures », les « p’tet ben qu’oui, mais p’tet ben qu’non » ont été la règle depuis le début de l’épidémie, démontrant si besoin était l’impréparation et l’amateurisme de ces gens :

– les masques inutiles, puis obligatoires ;

– les auto-attestations : « je m’autorise à aller faire mes courses à Lideul parce que mon frigo est vide, ci-joint, CNI, permis, attestation de domicile, feuille d’impôts… » ;

– les confinements à heures fixes (faut croire que le virus ne circulait qu’aux heures autorisées) sauf dans les transports (faut bien bosser)

– les affichettes dans les aéroports en guise de fermeture des frontières ;

– aujourd’hui, mise en place d’un « pass sanitaire » (juridiquement intenable et impossible à mettre vraiment en place concrètement) ; obligatoire pour tous, notamment pour les soignants (vite oublié, leur sacrifice de 2020, la médaille en toc fabriquée en Chine et les applaudissements pas chers à 20 h) et les pompiers, mais pas pour les flics et les gendarmes ; pas nécessaire dans les lieux de culte ni dans les magasins de moins de 20 000 m² etc…

Quoi d’étonnant donc que les gens doutent ?

Qu’ils aient peur ?

Qu’ils avalent n’importe quelle connerie ?

Se diviser sur la seule question du vaccin est exactement le but recherché par la macronie : diviser pour régner.

Alors, curieusement :

  • les mêmes « personnalités de gauche » qui étaient tous « Charlie » et défilaient gentiment en 2015 derrière Hollande et Valls (dont on sait désormais qu’ils savaient que Lafarge finançait Daech) Sarko, Netanyahou, Liberman, Bongo et Orban, sans que la présence de tous ces grands humanistes patentés ne les gênent, même aux entournures …
  • les mêmes qui trouvaient normal et juste d’aller manifester avec Darmanin et les flics d’Alliance devant l’Assemblée Nationale…

trouvent soudain infamant de défiler dans les mêmes manifs que l’extrême droite, dont on sait par ailleurs qu’elle aussi se fout royalement de la santé des gens et ne veut que récupérer des électeurs pour 2022.

Faut dire que la clientèle des manifs d’hier n’était en grande partie composé que de gueux, de gaulois réfractaires et autres procureurs, ou de « connards » comme les surnomme affectueusement en privé le type qui leur sert de président.

Curieusement, les discours pourris qu’on entend désormais quotidiennement sur les plateaux de télé émeuvent moins les bonnes ames que quelques étoiles jaunes portées par une poignée de crétins dans les manifs.

C’était donc facile et confortable de les traiter d’abrutis.

Mais cela va t-il faire progresser la société ? Créer une union de tous les mécontents ?

Non. Comme à ma connaissance personne n’aime se faire traiter de con, y a de fortes chances qu’ils se tournent vers ceux qui leur font du charme : les fachos.

Comme l’état d’urgence dans la constitution, le pass sanitaire va graver les contrôles dans le marbre, et pas seulement par les « représentants de l’ordre » (dont on connaît les manières de procéder pour les sans-papiers, les populations des quartiers et pour les manifestants, quels qu’ils soient) mais aussi, par exemple, par les patrons de bars, les vigiles à l’entrée des magasins, etc. Et si ça se trouve, par un voisin obligeant.

Citoyens, rasez les murs.

Et ça ne laisse pas présager des lendemains qui chantent. Une société de flics.

C’est pour cette raison qu’il me paraît urgent et important que la gauche (la vraie) ne laisse pas le terrain libre à la droite réactionnaire et fasciste, avec ses théories farfelues, ses mentors décérébrés et ses comparaisons ineptes. Et que contrairement à son habitude, comme avec le mouvement des gilets jaunes (« on ne manifeste pas avec l’extrême droite », disait l’ectoplasme Martinez) elle ne laisse pas passer l’ opportunité d’un mouvement social d’ampleur.

Written by Gavroche

18 juillet 2021 at 15 h 46 min

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Saperlipopette ..! il se trouve que j’ai une (grande) fille qui est absolument amoureuse de la ville de New-York. Elle a pu y faire récemment deux séjours qui l’ont conforté dans son engouement …

Evidemment je comprends ça, je pense pour ma part qu’on rattache toujours un lieu à une époque précise, pour moi, c’est le 14ème parisien de mon adolescence, de Montsouris à la place Denfert, de Montparnasse à la porte de Vanves … et ça ne nous rajeunit pas !
On échange pas mal à ce sujet, avec ma fille, mais pour tout l’or du monde aujourd’hui, je ne voudrais aller aux États-Unis d’Amérique … Pourtant il y a bien sûr le souvenir d’amis américains qui nous ont procuré tant de bonnes et belles choses .
Tout à fait par hasard, je tombe sur un film dont j’avoue n’avoir rien su lors de sa sortie, en 2013, pourtant signé par les frères Coen et primé à Cannes !

je vais à la pêche, parce que -LLewyn Davis- ça ne me dit fichtrement rien. Alors je tombe sur ce résumé : « Le personnage qui a inspiré Inside Llewyn Davis, le film des frères Coen, a laissé son nom à une rue de Manhattan, il était le gourou des guitaristes de sa génération, il a enregistré une trentaine d’albums entre 1958 et 2002 … et vous ne le connaissez pas.« 

et là, tout d’un coup, ça a fait tilt, vers la fin des années 80, une période où j’ai eu un sérieux coup de mou , il m’est arrivé de squatter le canapé chez mon ami Yacoub à Paris …

A l’époque, sa compagne était Nikki Matheson, une musicienne proche de Suzanne Vega, et Gabriel, après Malicorne, commençait sa carrière solo, avec de fréquents concerts dans les universités américaines, où il avait un public. Le folk, c’est une famille sans frontière : Gabriel, Nikki, les soeurs Mac Garrigle, les Wainwright et le petit Rufus, Richard Shindell, Linda Rondstadt, tout ce monde se fréquentait … C’est à cette époque qu’il m’a parlé d’un ami, du mouvement folk américain, mais qui était bien plus que ça : le pionnier du genre, à la voix incroyable, comme sa vie. Dave Van Ronk.

Le film des frères Coen s’inspire, en grande partie, de son livre de mémoire (traduit chez Robert Laffont)

Dans la presse, on lira ce genre de truc :

« Ce livre est un événement : écrit par un musicien aussi modeste que grande gueule, il est le récit du New York folk des années 1950 à 1970. À l’opposé de l’autobiographie trafiquée d’une vedette aigrie, il retrace avec malice et franc-parler le parcours d’un amoureux du jazz passant par le blues avant de devenir le virtuose d’une musique par essence collective (entre « folks », on propose une phrase et une mélodie que chacun répète et modifie). Dès l’adolescence, Van Ronk adopte l’atmosphère de vie de bohème qui règne à Greenwich, quartier ou se réfugient alors intellectuels, artistes, activistes divers et gauchistes. »

Je rajouterai que c’est un ouvrage de fin musicologue, érudit sans la moindre suffisance, récit d’une vie proprement incroyable, comme le soulignera un autre critique

« On entend résonner la voix de stentor de Van Ronk, on découvre sa passion dévorante pour le jazz, le blues ou le folk, mais encore sa culture (de Brecht aux poètes élisabéthains), ses convictions libertaires radicales et, par-dessus tout, son humour ravageur.

Entre deux saillies hilarantes, vous apprendrez comment on peut, dans une même existence, croiser James P. Johnson, Monk et Coltrane, mener une vie de SDF, être marin pour ne pas crever de faim, jouer avec Coleman Hawkins avant de renoncer à être jazzman pour devenir un pilier de la folk music, au carrefour de tous les débats politiques et esthétiques. 

à l’époque, ça en a inspiré quelques-uns …

Avec l’art du conteur qui a fait sa légende, il révèle ainsi les débuts chaotiques de Bob Dylan, Joan Baez, Tom Paxton, Simon et Garfunkel … et tant d’autres. Ami généreux ou insupportable puriste, il se fait constamment piller et ne s’en plaint jamais. Au-dessus de la mêlée, Van Ronk fait surtout figure d’incorruptible. »

 

Le film ne prétend pas restituer la personnalité de Van Ronk, mais son but est de nous replonger dans l’époque, à Greenwich Village, le long de Mac Dougal Street, dans l’atmosphère du Gaslight et du Kettle of Fish, tout près de Washington Square. C’est vraiment réussi … Le film commence comme ça , par une chanson intégrale, après un carton à l’ancienne, Gaslight 1961

Inside Llewyn Davis  » Hang me, hang me »

 

la version de Dave Van Ronk


au début des années 50, Dave s’enrichit du jazz des origines, donc des blues du sud, ainsi que des gospels . Il écoute beaucoup Bessie Smith, se rapproche des mouvements politiques de la gauche américaine, plutôt anarchiste que communiste. Pour s’améliorer à la guitare, il va à la rencontre de nombreux bluesmen (Leadbelly, Mississipi John Hurt …) ainsi que du Rvd Gary Davis, auprès duquel il apprendra quelques précieux doigtés de « finger-picking » ainsi que … « Cocaïne blues » !

magnifique, non ..? en présence de Donovan, bouche bée

maintenant, laissons la parole à Dave Van Ronk :

 

… je commençai à diriger les hootenannies du mardi soir et continuai jusqu’au début des années 1960. La scène était ouverte sans audition préalable – hors de question que je vienne à 4 heures de l’après-midi pour écouter tous ces nuls. Quiconque en avait envie pouvait se lancer ; si les gens n’étaient pas assez bons, ils le découvraient très vite.

 

… Dès que mes hootenannies se mirent à tourner convenablement, je passai le plus clair de ces soirées à côté, au Kettle of Fish. L’atmosphère y était beaucoup plus conviviale, je retrouvais les copains, et il me suffisait de descendre l’escalier de temps en temps, de pointer le bout de mon nez à l’entrée du Gaslight. Si tout allait bien, je jouais deux morceaux, puis je retournais avaler mon verre au Kettle. C’est à cette époque que Babe, le barman, me trouva le surnom de « Maire de MacDougal Street. »

et ça, si c’est pas une savoureuse madeleine, à la Peter, Paul and Mary …

Stark Sands, Carey Mulligan, et Justin Timberlake

A propos de Bob Dylan

X, Dave, Terri, Suze, Bob

la première version par Dylan, très semblable à celle de Woody

Bob Dylan  « house of the rising sun » 1ère version

Si on regarde un peu en arrière, les gens ne comprennent pas à quel point les choses furent difficiles pour Bobby au départ. Il était nouveau dans cette ville, il avait une voix particulièrement abrasive, ce n’était qu’un gosse au timbre érodé.

Bobby acceptait toute invitation à partager le set de quelqu’un d’autre, à accompagner d’autres chanteurs à l’harmonica, mais il n’y avait pas vraiment de boulot pour lui. Il mendiait ses repas et dormait sur des canapés, à commencer par le mien.

Enfin bref, peu après être arrivé en ville, Bobby devint membre du gang et séjourna régulièrement chez moi. Et plus je l’entendais jouer, plus j’étais impressionné par ce que je le voyais faire, c’était l’un des musiciens les plus drôles que j’aurai vu sur scène.

Il s’était composé un personnage scénique que je peux seulement comparer au « petit homme » de Charlie Chaplin. C’était un artiste très cinétique, il ne tenait jamais en place ; il était bourré de tics gestuels, de maniérismes nerveux. À l’évidence, il était sujet à un vrai trac mais il se débrouillait pour que ça fasse partie du spectacle. On entendait une phrase, un marmonnement, un murmure, une autre phrase, un accord plaqué sur la guitare, il se lançait dans cette pantomime faussement maladroite, en tripotant son porte- harmonica et des trucs comme ça, et il parvenait à fasciner le public sans prononcer un mot. Je le vis une fois sur scène où il jouait un chœur à l’harmonica qui consistait en une seule note. Il grattait sa guitare et de temps à autre, il soufflait cette unique note, et au bout de quelques mesures vous étiez fasciné, vous essayiez de deviner à quel moment viendrait la prochaine salve. Après deux refrains, il nous avait tous pliés de rire, avec une note d’harmonica.

House of the rising sun – the real story

Je l’avais apprise je ne sais quand, durant les années 1950, d’après un enregistrement de Hally Wood, le collecteur et chanteur texan qui l’avait lui-même récupérée parmi les reliques d’Alan Lomax, en l’espèce de la version d’une femme du Kentucky dénommée Georgia Turner. Je l’avais attaquée sous un angle différent, en modifiant les accords et en me servant d’une ligne de basse qui descendait graduellement par demi-paliers – un type de progression banale dans le jazz, mais inhabituelle en folk. Dès le début des années 1960, la chanson était devenue l’un de mes titres phares, et il m’était impossible de quitter la scène sans l’avoir interprétée.


Et puis un soir de 1962, alors que j’étais installé à ma table de prédilection au fond du Kettle of Fish, Dylan était arrivé, de sa démarche voûtée. Il sortait des studios Columbia où il préparait son premier album avec John Hammond. Il se montrait extrêmement mystérieux à ce sujet, personne n’avait pu assister à aucune des sessions hormis Suze, sa compagne. J’essayai de lui extorquer quelques infos, mais il resta vague. En résumé, tout se passait bien, et :
— Hé, tu serais d’accord pour que j’enregistre ton arrangement de « House of the Rising Sun » ?
Et merde.
— Bordel, Bobby, je vais moi-même l’enregistrer en studio d’ici quelques semaines. Ça ne peut pas attendre ton prochain album ?
Un long silence.
— Oh-oh…
Ce son-là ne me plut pas.
— Qu’est-ce que tu veux dire exactement par « Oh-oh » ?
— Eh bien, me dit-il tout penaud, je l’ai déjà enregistrée.
— Tu as fait quoi ? !
J’entrai dans une rage à la Donald Duck, et je crains bien d’avoir dit des choses fort peu aimables qu’on entendit jusqu’à Chelsea.

House of the Rising Sun, d’après l’harmonisation de Dave Van Ronk

L’album de Bobby sortit, mais même s’il présageait un tournant décisif dans la musique américaine, ses premières ventes furent décevantes. « Rising Sun » était dessus, naturellement, et c’était pour l’essentiel mon arrangement… Puis les événements prirent une tournure que je n’aurais jamais pu envisager. Les gens se mirent à me demander de jouer « cette chanson de Dylan, celle sur La Nouvelle-Orléans. » La requête devint de plus en plus fréquente, je décidai de renoncer à cette chanson jusqu’à ce que tout le soufflé finisse par retomber.
Et puis en 1964, Eric Burdon and the Animals crevèrent le plafond du hit-parade avec ce maudit morceau. Même arrangement. Enfer et damnation. J’appris aussi que Bobby avait également retiré la chanson de son répertoire parce qu’il en avait assez qu’on lui demande de jouer « cette chanson des Animals, celle sur La Nouvelle-Orléans. »

toutes les musiques du film sont des chansons folk, comme celle-ci

la même, par Van Ronk, incomparable …

une seule chanson dans le film est originale, elle est due à Justin Timberlake, et vaut son pesant de drôlerie, « please, Mr Kennedy« 

Oscar Isaac, Justin Timberlake, Adam Driver

le film s’achève à l’arrivée sur la scène d’un jeune gars, à la drôle de voix, dans la cave du Gaslight …

 

Tout en s’écartant petit à petit de la vague des « song-writers » qui lui devait tant, après avoir continué son bonhomme de chemin, peaufinant son sens musical, s’améliorant sans cesse , alors bien plus tard, dans les années 90, Dave Van Ronk voulut saluer des amis, même lointains, en sélectionnant une trentaine de chansons, comme pour les rapprocher de son Village, de son New-York … et voilà comment boucler ce petit voyage au coeur d’un si vaste talent


Dave Van Ronk « The simple things we said »

the simple things we said
© 1990 gabriel yacoub

it’s when the night is long and I can find no rest
it’s when the night is long and I can find no rest
when desire comes to me, and you are not near

it’s when I pass my days trying to forget those nights
it’s when I pass my days trying to forget those nights
when I call for you – and you cannot hear

and then I think about the simple things we said
the things we promised never to forget
the simple things we said
never to forget

and so I walk the length of this solitude
and so I walk the length of this solitude
or lose myself in our empty room

and the seasons lost between the heart and sea
and the seasons lost between the heart and sea
a longing that rises and crests in me

it’s when the night is long and I can find no rest
it’s when night is long and I can find no rest
but blessed, you sleep on in your dream

alors je me souviens des choses les plus simples
les choses qu’on a dit ne jamais oublier
les choses les plus simples
jamais oublier

adaptation en anglais de les choses les plus simples par ellen hinsey, nikki matheson et gabriel yacoub

la rue

 

les photos de 1963, prises vers la  6th Avenue, à New York City sont de Jim Marshall

Adios amigos !

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Pas vraiment de quoi pavoiser quand on regarde l’état du monde autour de soi… Les Macron et leurs sbires ont gagné. Leur « projeeeeeeeeeeeet » est en train de se réaliser, et sans doute au-delà de leurs espérances.

Car l’indifférence règne. Tout est superficiel et léger (on se moque gentiment de la vaisselle ou de la piscine de Macron tout en rêvant du loto et de la vie des stars) … en apparence.

Tout est superficiel, mais au fond, terrible. Le fric a remplacé l’humain.

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Written by Gavroche

23 juin 2018 at 12 h 28 min

Publié dans Non classé

La chasse à l’enfant

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Je lisais ce matin le billet du yéti sur le « problème » migratoire qui touche le monde occidental, aussi bien en Europe qu’en Amérique.

Il va de soi que je partage entièrement son avis.

Il va falloir assumer notre responsabilité commune.

Il va falloir assumer les conséquences du pillage organisé de la planète et de nos guerres « humanitaires ».

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Petite bafouille adressée au Macron

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Pauvre petit homme, pauvre petit Macron,

Je ne vous appellerai jamais « Monsieur le Président », ni même « Monsieur ».

Vous n’êtes pas mon président, vous n’êtes même pas un Monsieur.

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Written by Gavroche

19 juin 2018 at 12 h 23 min

Publié dans humeur

Boum, Macron, la fin du roi

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Dans un de mes récents billets, d’aucuns (et d’aucunes) rêvaient de faire subir un certain nombre de sévices au dénommé Macron. Du genre, rétablir l’abbaye de Monte-à-regret, aka « la veuve », juste pour lui… Les gens sont méchants, hein.

Oui, c’est vrai, le minus qui habite l’Élysée se prend pour le king, bien qu’il me fasse plutôt penser à « la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf » , notamment face au gaga emperruqué qui lui habite la Maison blanche, mais aussi face au troupeau de riens qui peuplent les halls de gare (et le reste du pays aussi).

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Written by Gavroche

15 juin 2018 at 10 h 58 min

Effondrement

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J’ai découvert ce billet hier sur le blog du Yéti, qui lui même a relayé celui du site Les Crises, et je l’ai trouvé tellement parlant, explicite, et terrifiant … que je ne peux que le partager.

Et effectivement, il est aisé de transposer en France ce que raconte Chris Hedges au sujet de l’Amérique de Trump…

J’ai mis quelques passages en gras, histoire d’enfoncer le clou.

Car chez nous aussi, « l’économie » se casse la gueule, le fascisme vient, et l’élection de La Pen n’est plus de la science-fiction.

Bonne lecture.

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Written by Gavroche

14 juin 2018 at 11 h 02 min

Salauds de pauvres !

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Written by Gavroche

13 juin 2018 at 10 h 47 min

Migrants

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Migrants, réfugiés, errants, êtres humains en souffrance, abandonnés à leur sort …

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Choses vues

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Vous le savez peut-être, le malade mental peroxydé qui règne en maître aux Amériques et sur le monde, a une nouvelle fois craché à la gueule des pingouins qui représentent (à peu près tous) les restes du monde.

C’était il y deux jours, à la réunion pince-fesses du G7, au Canada.

Ce spectacle du capitalisme qui se casse la gueule et de la guéguerre entre les requins m’a fait bien rigoler.

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