Archive for the ‘Musique’ Category
Marc Ogeret
Encore un
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Marc Ogeret, 86 ans, est allé rejoindre le paradis des poètes. Et les révoltés contre l’injustice de ce monde.
(H) Igelin, génération *
Il n’y en avait déjà pas beaucoup des bébés nés entre 1940 et 1945 …
On se reconnaissait entre nous, à l’armée on nous appelait « les classes creuses » , alors ceux qui ont passé le cap de la guerre furent les premiers à être porteurs d’espoir, et d’un futur de joie et bonheur. Après l’horreur, toujours présente dans les têtes, malgré la pauvreté de la vie pendant les années qui suivirent la libération, il y avait un incroyable désir, plutôt un besoin, de vivre à tout prix . Utopiste et joyeux
En réalité ce chant venait du front populaire de 1936, mais c’était l’air du temps dans les milieux populaires et ouvriers, et j’en étais, ma mère était communiste, petite fille de communards, une histoire familiale qui se transmettait de génération en génération …
Ma chanson du dimanche : Idir et Mennel
Pas tous les dimanches, mais presque.
Il y a des gens, des chanteurs, que j’aime. Parce qu’ils me ressemblent, quelque part. Parce que ce qu’ils chantent me parle, m’émeut, me concerne.
Simplement humain.
Et donc, entre autres, Idir.
Un chanteur kabyle, qui chante à la fois en arabe et en français.
Et par exemple, ces chansons.
Ma chanson du dimanche 3
En 1967, l’ORTF avait demandé à Abel Gance de superviser une évocation de la Révolution française pour la collection « Présence du passé » que dirigeait mon ami Jean A. Chérasse (Vingtras sur Médiapart) avec Jean Mauduit et Bernard Revon.
Voici ce qu’il en dit :
Iz
Pour ceux qui l’ignoreraient, je suis une grande sentimentale.
Et j’adore la série « Urgences ».
Si, si.
Elle me tire assez régulièrement des larmes. Parce qu’elle raconte des histoires de vrais gens.
Mon personnage préféré, bien plus que Doug Ross (George Clooney) c’est le Dr Mark Green, joué par un acteur à peu près inconnu, Anthony Edwards.
L’épisode le plus émouvant, c’est celui où il meurt, d’une tumeur cérébrale, sur une plage, à Hawaï.
Pourquoi je vous raconte ça ?
Adieu Pierrot !
Le mois d’août cette année, quelle hécatombe. Et que des gens qu’on aime, salope de camarde !
Robin Williams, encore un qui a rejoint Le Cercle des poètes disparus, Lauren Bacall, désormais dans Le Grand Sommeil éternel et j’espère dans les bras de son Bogey, et maintenant Pierre Vassiliu, parti tout là haut dans son engin interplanétaire… J’espère qu’il est bien installé dans sa Maison d’amour, avec ses potes …
Ils s’en vont tous, et nous laissent orphelins, et le Pierrot, dernier en date, mais qui nous abandonne avec de sacrés souvenirs, entre rire et larmes …
Alors, il y a celui-là, évidemment, hein…
On était jeunes et pleins d’ardeur…
Pis celui-là :
Ou encore celui-là :
Et celui-là :
Ou encore celui là :
Celui-là, je l’aime particulièrement :
Et j’adore celui-là :
Et ça, évidemment, pour les photos, et la version live…
Et sinon, plein de belles et bonnes choses là :
Pierre Vassiliu, site non officiel
Un p’tit bonus émouvant :
Chères Louise, chers Louis,
C’est en réécoutant cette chanson de Thomas Fersen que je me suis souvenu à quel point j’aimais ce prénom, Louise, et son pendant masculin, Louis.
Tes lèvres, Louise,
Sont des portes d’église
Où j’entre le matin,
Le chapeau à la main.
Tes lèvres, Louise,
Penses-tu ce qu’elles me disent,
Ou c’est du caraco,
Le rubis d’un mégot?
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Tous à la messe, bande de mécréants !
Mais pas avec n’importe quel curé, et pas n’importe où …
Anges et démons
Florange, Gandrange, Huckange, Hayange, Morlange, Hagondange… je me souviens. Un couple d’amis, enseignants au lycée de Rombas, nous avait invités à passer la semaine de vacances de la Toussaint chez eux, en Lorraine. Je me souviens que la forêt est belle, en automne. Je me souviens de ce collègue, prof de philo, qui peignait les hauts fourneaux, mêlant fumées rouges et nuages gris cendre sur des toiles à la Nicolas de Staël. Je me souviens qu’à cette époque Bernard Lavilliers, le stéphanois, chantait « la Fensch Vallée ». Lire le reste de cette entrée »
Comme un clin d’oeil complice et fraternel
Il y a quelques mois une bonne amie nous a concocté ici-même un alléchant billet à partir d’extraits de quelques nouvelles d’un grand ami américain à nous : James Lee Burke.
Depuis, elle a fait plus encore, en m’offrant un roman de cet auteur vénéré. Il s’agit de la traduction française de « Last Car to Elysian Fields » soit » Dernier tramway pour les Champs Elysées ».
Rassurez-vous, je ne vais pas vous raconter la fin de ce polar envoûtant, comme tous les polars burkiens, où l’on croit entendre la voix traînante et rocailleuse de Dave Robicheaux, nous contant à travers ses joies et ses peines, professionnelles autant qu’ intimes, la vie tourmentée de ces personnages incroyables qui peuplent l’Amérique profonde. Lire le reste de cette entrée »