Archive for the ‘Tout et rien’ Category
La plus belle nouvelle du monde !
C’est dans la nuit du 18 au 19 novembre 2013, à quatre heures du matin, que j’ai appris la nouvelle : mon petit-fils Lyam était né à 2h34, 3kg200, 52cm.
A quoi pense-t-on dans des moments pareils ?
J’ai pensé à ma fille aînée de 34 ans (elle en avait 11 lorsque je l’ai adoptée) , qui aura tant souffert, tant enduré, avant d’être enfin mère ! un désir ardent, un projet tant attendu, si longtemps contrarié par une endométriose qui fit échouer à chaque fois le développement de l’embryon dans l’utérus. Malgré la FIV, le suivi médical, les implantations et les stimulations répétées…
J’ai pensé à mon gendre, si patient, si attentif, si encourageant, si présent, si aimant, pour tout dire. Il sera à n’en pas douter un merveilleux père pour ce petit. Lui qui fut trop tôt privé de présence paternel après la séparation, puis le divorce de ses parents. Lire le reste de cette entrée »
« Jeune et jolie »
François Ozon a eu raison d’insister, lors de ses entretiens promotionnels, pour dire que son dernier film n’était pas un documentaire romancé sur la prostitution étudiante. Par contre, il aurait pu s’abstenir de faire cette provocation cannoise qui déclencha immanquablement une polémique et choqua tout particulièrement nombre de femmes mais aussi d’hommes : « «C’est un fantasme de beaucoup de femmes de se livrer à la prostitution.»
Propos beaucoup trop ambigu, exprimé dans un concentré de mots détonnants : « fantasme », « prostitution »… Une façon efficace, sans coup férir, de faire « le buzz », sans aucun doute, mais le film de François Ozon vaut bien plus et bien mieux que cela !
Chères Louise, chers Louis,
C’est en réécoutant cette chanson de Thomas Fersen que je me suis souvenu à quel point j’aimais ce prénom, Louise, et son pendant masculin, Louis.
Tes lèvres, Louise,
Sont des portes d’église
Où j’entre le matin,
Le chapeau à la main.
Tes lèvres, Louise,
Penses-tu ce qu’elles me disent,
Ou c’est du caraco,
Le rubis d’un mégot?
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M. Lehasard
M. Lehasard est un drôle de type. Vraiment. Il joue avec les évènements et les circonstances de la vie comme on joue aux dés, aux cartes ou à la roulette.
Que la vie soit plus forte que la mort, pour ceux qui restent.
Ce matin, nous avons accompagné notre amie, Marie-Christine, une dernière fois. Le ciel était en larmes. Derrière le talus et la rangée d’arbres, l’autoroute saturait les oreilles du rugissement des moteurs et du sifflement incessant des pneus sur la chaussée bétonnée. Ici, se recueillir dans le silence est impossible. Mais nous étions si nombreux que ni la pluie, ni le bruit, ni rien d’autre ne pouvait atteindre notre présence, ces quelques pas dans l’allée centrale, ces quelques minutes d’ultime partage avec l’amie, la collègue, la sœur, la fille, la mère, partie, trop tôt, trop vite. Lire le reste de cette entrée »
La marche à contrepied
Je vous parle aujourd’hui du livre de Rebecca Solnit L’art de marcher (2001), mais en VO c’est Wanderlust, littéralement : l’envie, l’appétit d’errance. Il ne sera donc pas question de la marche utilitaire.
Autres fous, autres moeurs
Il faudrait écrire un atlas de la littérature sur les lieux où vivent des fous. Il y aurait des textes tranquilles, un peu inquiétants peut-être mais pas du tout horrifiques, comme cette étape de Nick Hunt en Roumanie en mai dernier (oui, encore lui). Il y aurait des anecdotes burlesques mais pleines de tendresse, comme ce récit de Bryson se remémorant son premier emploi dans l’Angleterre de 1973, et en dégageant une morale très généreuse.
Comme l’écrit Bryson : « C’est intéressant de découvrir un pays par les yeux de ses fous, et si je peux me permettre, c’est une bonne base pour s’installer en Angleterre. »
Par contre, ce serait un peu beaucoup long à lire…
Le tourbillon de la vie
Il y a quelques jours, j’ai replongé. Dans mon passé. Un bond de 47 ans en arrière. Une première fois, en mai 1987, nous avions convenu de nous retrouver autour de nos souvenirs de collégiens dans un restaurant. Quelques enseignants avaient participé à l’évènement. Ce fut joyeux et festif. En nous séparant, nous nous étions promis de nous revoir… vingt ans plus tard.
Promesse tenue, à quelques années près, ce mercredi 4 avril 2012. Vingt-cinq ans après ces premières retrouvailles de 1987, quarante-sept ans depuis cette fameuse année scolaire 1964-65, où j’eus la bonne idée de présenter le concours d’entrée à l’Ecole Normale du Mans. Et d’y être reçu. A 16 ans. Lire le reste de cette entrée »
Votez Mélenchon !
Y’a plein de raisons de voter Mélenchon, vous les connaissez, on n’arrête pas d’en causer …
Mais celle-là, franchement, hein…
Lire et autres plaisirs
Lorsque nous nous rendons à l’annexe de la bibliothèque municipale pour y échanger livres, magazines et revues empruntés pour 3 ou 4 semaines, c’est chaque fois un plaisir renouvelé. Car nous faisons plus qu’y emprunter des livres. Nous discutons avec le ou les bibliothécaires des romans lus, de ceux qu’on a aimés, de ceux qui nous ont déçus, des émissions littéraires vues à la télévision, des films du mois, de l’actualité de la bibliothèque et du quartier etc…
Mercredi dernier, un adolescent nous observait depuis l’ordinateur où il travaillait, à quelques mètres de la table où l’on procède à l’échange des livres. Lorsque je m’aperçus qu’il tournait ostensiblement la tête vers nous je me dis que l’écho de nos voix le gênait peut-être. Je lui posais alors la question en esquissant un début d’excuse. « Non, non, ça va ! » me répondit-il d’une voix douce, en souriant. Lire le reste de cette entrée »