Archive for the ‘Ecologie’ Category
Profiter de la beauté …
Autant profiter du spectacle de la nature qui nous reste. Veinarde que je suis, je vis dans une grande clairière entourée d’arbres, ceinturée de haies sauvages, et rien ici ne vient contrarier la biodiversité (enfin, à part les chasseurs, que j’ai à peu près réussi à contenir jusqu’à présent). Il y a beaucoup de chênes, quelques pins et sapins, plusieurs immenses eucalyptus, des aulnes, des peupliers…
Alors, comme c’est un autre de mes pôles d’intérêt, je regarde vivre les oiseaux de mon jardin … Et nom de Dieu, que ça fait du bien, d’avoir une vraie volière à domicile ! En ouvrant les volets le matin, au lieu des bruits de la ville, de sont des centaines de pépiements que l’on entend, avec au loin, le chant des coqs du village.
Petite liste non exhaustive :
Collabos et milices
Le 20 décembre dernier, dans la Maison de la chasse et de la nature (rires) d’Agnetz dans l’Oise, la gendarmerie expliquait leur fonction aux chasseurs du dispositif dit « chasseurs vigilants ». Quelques mois auparavant, ce dispositif a fait l’objet d’une convention de partenariat signée entre le préfet de l’Oise, le colonel de gendarmerie du coin, et le ci-devant Guy Harlé d’Ophove, président de la fédération départementale des chasseurs de ce même département. Il s’agirait d’un « échange d’informations » entre les gendarmes et les chasseurs, censés lutter contre l’insécurité et la délinquance. Le bouzin est d’ailleurs financé par … l’État ? Perdu. Par les chasseurs eux-mêmes…
Billet philosophico-foutraque de ma mauvaise humeur
Je discutais l’autre jour, autour d’un café, avec un jeune gars que j’aime bien. Il est chauffeur-livreur, travaille de plus en plus, commence à souffrir du dos, à trente ans, à force de soulever des colis. Et tout ça pour un peu plus que le SMIC, vu le nombre d’heures qu’il se tape. Il vient d’acheter une vieille maison, à crédit évidemment, qu’il retape peu à peu, le soir et le week-end. Il est marié, et il a deux enfants. Et il ne s’arrête jamais.
Quand il est passé, la discussion a porté sur les pigeons de son voisin agriculteur, qui viennent nicher sur son toit (sa maison est la plus haute du coin) et bien entendu, font leurs fientes sur son velux tout neuf, et sur les tuiles qu’il vient de démousser. J’ai bien essayé de lui dire qu’il y avait peut-être des solutions pour les effaroucher, mais la seule qu’il envisage, c’est d’acheter un fusil …
Et l’autre jour, c’est notre « préposée » qui racontait combien les chasseurs étaient utiles, parce que « vous comprenez, les sangliers font beaucoup trop de dégâts »… et qui râlait après l’énorme chien qu’elle s’est offert, mais qu’il était mignon quand il était petit, sauf que désormais, à trois mois, il mange comme quatre (c’est cher, hein) et vu qu’il y est enfermé toute la journée (ben oui, elle bosse), fait ses besoins partout dans la maison et fait du dégât… sur un carrelage blanc, évidemment.
Ecologie de pacotille
Je ne sais pas si vous avez vu passer tout ça, cette semaine :
– alors qu’y paraîtrait que « la transition écologique est en marche avec Macron », c’est Edouard Philippe qui l’a annoncé très officiellement …
… genre, quelques millions pour obliger les pauvres à (essayer de) changer de bagnole (et les bénéfices qui vont avec pour les constructeurs, évidemment), avec un SMIC ou un RSA, pas de doute, ça va « marcher »…
Chasseurs, je vous hais
Depuis un peu plus d’un an, je voyais trois chevreuils traverser mon jardin. Une femelle, et sans doute ses deux petits, qui ont grandi mais sont restés avec elle. Je les regardais jouer, et se courir après, et même venir très près de la maison, pour … manger les feuilles de mes rosiers.
Un vrai bonheur. Quand je les voyais au petit matin par la fenêtre de la cuisine, c’est simple, j’en avais pour la journée à être tout simplement heureuse.
Et voilà, depuis une semaine, j’entends au loin les hurlements des meutes. Et même, dans un « safari parc » tout proche (si, si, ça existe, je me fendrai d’un billet un de ces quatre, parce que ça vaut son pesant de cacahuètes), le son du cor au fond des bois : les bas du front jouent aux aristos.
La mondialisation heureuse
L’autre matin, je râlais après les bambous que le précédent propriétaire de notre maison a très imprudemment planté. Il constitue désormais un impressionnant buisson, de trois mètres de haut, qui sert de refuge aux oiseaux, mais aussi aux batraciens qui peuplent le coin, grenouilles de toute sorte, crapauds : un vrai bonheur de voir à la nuit tombée Madame Crapaud, énorme, trimballer M. Crapaud, tout petit, sur son dos.
En ce moment, on a droit tous les soirs à un vrai concert en direct de la mare et de ses alentours.
C’est la joie chez les grenouilles.
Chez les chats aussi, ces salopards, qui jouent avec, même si je hurle quand j’en prend un sur le fait.
Alors, il existe aujourd’hui des variétés de bambous qui ne rhizoment pas, mais mon prédécesseur devait l’ignorer.
Je passe donc mon temps à (essayer) d’empêcher ce satané bambou de se répandre partout, en coupant les rejets, en passant la débroussailleuse, et bientôt, en creusant une tranchée de 70 cm de profondeur quand même, tout autour de ce …. ! de bambou.
Comment limiter les ardeurs d’un bambou envahissant : la galère !
Et hier matin, très occupée à mon boulot d’arrachage de bambous, que vois-je, au ras du sol, horreur : un serpent coupé en tranches ? les tentacules rouges tâchées de noir d’une pieuvre ?