La campagne du referendum, telle que les grecs l’ont vécue

AUJOURD’HUI, MES PRIERES AUX DIEUX DE L’OLYMPE TIENNENT EN UN MOT : OXI

si vous votez NAI, papandreou dira : « pourquoi lui et pas moi ? »

si vous votez NAI, karamanlis montrera la porte aux sans cravate

si vous votez NAI, venizelos vous la mettra sur la joue et la caressera gentiment

si vous votez NAI, samaras vous donnera des biftons de 1000€ gros comme ça

si vous votez NAI, pangalos* partagera son repas

si vous votez OXI, katrougalos** les prendra entre ses doigts crochus et les écrasera méchamment

si vous votez OXI, zoé vous l’enfoncera dans les yeux, les arrachera et les jettera aux chiens errants

si vous votez OXI, varoufakis vous réduira en schtroumpfs grands comme ça

si vous votez OXI, tsipras mangera ces bébés

 

* pasok – qui a dit cette phrase de douloureuse mémoire, en plein greek bashing du début de crise (menteurs, fraudeurs, cigale, etc.) Τα φάγαμε όλοι μαζί (ta fagame oli mazi) que je traduirais librement par « on a tous bouffé au râtelier »

** ministre syriza de la réforme administrative